La V.M.I (ventilation mécanique par insufflation) traite l’air intérieur en créant une surpression contrôlée.
Le système prélève l’air extérieur en toiture ou en façade, le filtre (poussières, pollens, particules, radon), puis le réchauffe à l’aide d’une résistance ou d’un échangeur thermique. Ensuite, il insuffle cet air de façon continue dans le volume habité, généralement depuis les combles.
Ce flux d’air génère une légère surpression dans le logement, ce qui force l’air vicié et humide à s’échapper par les exutoires existants (grilles, interstices).
En rénovation, ce système réduit le taux d’humidité relative, élimine les condensations internes et les moisissures, et améliore la qualité de l’air intérieur.
Avant d’installer une VMI, les professionnels doivent réaliser un diagnostic hygrothermique, vérifier l’étanchéité à l’air du bâti et dimensionner le système en fonction de la surface et du volume à traiter.
Pour garantir ses performances, ils doivent également assurer un entretien régulier, notamment en remplaçant les filtres et en vérifiant le débit.